À la fin des années 1990 et au début des années 2000, l’univers télévisuel québécois était en pleine transformation avec l’arrivée d’émissions telles que La fin du monde est à 7 heures et les Chick’n Swell, dont j’étais un grand fan. « L’humour absurde moderne québécois » tel que décrit par l’auteur Simon Papineau dans son livre Le sens de l’humour absurde au Québec venait de voir le jour.
Durant cette période, les technologies permettant de filmer et de faire du montage vidéo devenaient de plus en plus accessibles et abordables. Étant à l’époque un étudiant en graphisme au Cégep du Vieux Montréal, je découvrais le logiciel Adobe After Effects. J’étais fasciné par la technique de l‘incrustation (chroma keying) permettant de faire des films avec des effets spéciaux à l’aide d’un simple fond vert. Je voyais la possibilité de concrétiser mes idées absurdes sans que cela nécessite beaucoup d’argent et de ressources. Ma passion pour la réalisation de courts-métrages venait de naître.
Jusqu’à aujourd’hui, j’ai produit, réalisé et scénarisé plusieurs courts-métrages avec ma créativité et peu d’argent. En 2012, je me suis donné le défi ultime de faire un court-métrage entièrement seul et sans argent, qui serait assez bon pour être sélectionné dans des festivals et dont j’occuperais tous les postes, même celui de comédien. Si je réussissais ce défi, cela voulait dire que j’étais à ma place, et que je devais continuer dans cette voie. Mission accomplie! Mon film Le pompier a été présenté au Festival Fantasia 2013 et aux Rendez-vous du cinéma québécois 2014.
La prochaine étape pour évoluer dans le domaine du cinéma serait de me trouver un producteur ou une productrice, une bonne équipe de tournage et de réussir à obtenir du financement via les institutions cinématographiques… Souhaitez-moi bonne chance!